j'inaugure aujourd'hui cette section en y mettant mes deux Rôleplay préféré que j'ai mis dans ma candidature de guilde et l'autre dans celle d'officier alors les voici ^^ :

Rôleplay 1 :

Essoufflée dans son débit de paroles, à cours de ressources, Dementia prit une inspiration. L’air qui envahissait ses poumons avait un goût pénible : elle avait besoin d’une cigarette. Juste une, histoire de se remettre sur les railles. Déjà, alors même qu’elle n’avait pas prit le temps de réfléchir avant de discourir, elle se disait que son système cérébral ressentait les effluves, avait des séquelles de la nuit passée. Elle mettrait bien sa faiblesse sentimentale sur le compte de l’alcool, mais elle savait au fond d’elle-même qu’elle se mentirait, juste un peu. Ses paupières papillonnèrent une minute, presque naïvement. Elles disaient : « Oui, je t’écoute. Oui je t’entends. » Mais en réalité, elles étaient ailleurs. Elles dessinaient un échappatoire, un moyen rapide de s’expatrier de l’enfer sentimental pour la quiétude de quelques minutes de réflexion solitaire. La folie revenait dans ses veines avec les rayons du jour. Son caractère froid, imprévisible, et lunatique, s’esquissait de nouveau sur des traits qu’elle avait laisser s’attendrir, et ce, sans avoir eut le temps de s’en rendre compte. Ce n’était pas prévu au programme. Même pas du tout. Dire qu’elle avait atterrit sur cette foutue plage par erreur, et qu’ordinairement, elle n’y allait jamais (sainte horreur de l’eau ; même pas sur qu’elle sache nager).

Le monologue terminé, l’ayant peut-être écouté avec un peu trop d’attention, elle roula sur le dos, scrutant le plafond en lui trouvant pour la première fois depuis longtemps, quelque chose de captivant (une tâche grisâtre d’humidité peut-être ?). Un long soupire d’abandon filtra entre les lèvres rosées de la jeune femme, et ses prunelles dérivèrent vaguement, dans un haussement de sourcil, vers son compagnon nocturne narcissique. C’était un beau salop tout de même. Un véritable problème ambulant. Pas désagréable à regarder. Amoureux de la nicotine. Eloquent par-dessus le marché. Elle ne pensait pas qu’elle se serait retrouvée ainsi au bord de la falaise, le cœur harponné et fébrile à cause d’un type comme lui. Mais c’ était chose faite, et elle allait devoir se faire une raison. L’amour restait tout de même une notion vague dans l’esprit de Dementia. Pour elle, prononcer un « Je t’aime » avait la même teneur que de clamer un « Je t’emmerde ». Alors oui, ça n’allait pas être simple. Cela n’allait peut-être même pas être possible. Roulant sur le flanc, main sous sa tête, coude sur les draps, elle leva un sourcil, s’empara de la cigarette et la porta à ses lèvres en se remettant sur le dos.

« Je fonde pas d’espoir sur les gens. La dernière fois que j’ai essayé, l’espérance, j’ai finit par lui enfoncer la boîte crânienne. Lâcha-t-elle dans un murmure à peine audible, accompagné d’un rictus mesquin qui s’évapora dès lors que son corps se souleva pour qu’elle fut assise sur le lit. Tu verrais ta tête : c’est effroyable. Apollon ne pâlirait pas d’envie devant toi en te voyant comme ça. Elle lui rendit sa cigarette, basculant ses pieds hors du lit dans un mouvement fluide. Tu n’as qu’à dormir, moi, je dois y aller. »

D’une main, elle ramassa son boxer, ainsi que son débardeur, les passant en vitesse avant de s’éclipser dans la salle de bain. S’y éternisant le temps d’une douche, enroulant une serviette autour de sa poitrine, elle ressortit quelques minutes plus tard, s’affairant devant un vieux meuble pas bien grand qui lui servait d’armoire, à l’occasion. Jean passé, tee-shirt enfilé, sac en toile envoyé sur son épaule, elle attacha ses cheveux humide en vitesse, cherchant du même coup ses clefs (qu’elle trouva par terre - pourquoi étaient-elles arrivées là ? - ), elle se rapprocha du lit dévasté (et passablement occupé).

« Je te laisse les clefs. En sortant, soit tu les mets sous le morceau de moquette qui sert de paillasson, soit tu les donnes au type au comptoir, en bas, qui a une grosse moustache, et qui sent le cigarillo. Fouille pas : il n’y a rien à trouver d’intéressant. Et ouvre les fenêtres, l’odeur du tabac froid, je ne suis pas une fanatique. Pas la peine de s’inquiéter sur les potentiels cambrioleurs : aucune personne censée ne mettrait les pieds ici. Elle s’empara de la cigarette au coin de ses lèvres, la troqua contre un baiser russe, puis prit le chemin de la sortie. See you later. » termina-t-elle avec un demi sourire, la porte se refermant sur ses pas.

Une poignée de marches plus tard, elle déambulait dans la rue pour aller prendre le métro.

Rôleplay 2 ( plus petit ) :

Comme tous les mondes peuplés de primates supérieurs, tout y était passé, la déforestation d'abord, puis l'intoxication aux rejets dus aux énergies fossiles, un scénario dans les standards galactiques, si l'on peut dire.
L'étape ultime fut une guerre nucléaire, rien que de très banal, direz-vous, mais comme d'un mal nait souvent un bien, l'exploitation des ressources planétaires jusqu'à épuisement eurent pour effet une crise politique planétaire ouverte. La fin de la démocratie, avec la montée en puissance de chefs de guerre régionaux.

Ce monde aurait du régresser, puis être conquis par des raideurs inter-galactiques (c'est la norme), sans l'avènement de la Grande Marche . . . .

voila ! =) je compte en crée un spécialement pour la guilde ( ça ne veux pas dire qu'il parlera de la guilde ) bonne lecture !